Diriger des entreprises d’e-commerce dans les villes d’Afrique peut être une tâche ingrate en raison des lacunes de l’infrastructure de base et d’une clientèle réticente. Prenez le Nigéria, le plus grand marché du commerce électronique africain, où les entreprises sont confrontées à une logistique inefficace et à des systèmes de livraison informels.

Ces problèmes sont également souvent observés sur d’autres marchés africains et rendent parfois les affaires difficiles. Mais il s’avère que la pandémie de coronavirus pourrait encore atténuer l’un des défis persistants auxquels sont confrontées les entreprises e-commerce. Alors que bon nombre de ces entreprises ont tenté de modifier le comportement social des clients, les restrictions de la pandémie incitent les citoyens à faire leur achat en ligne.

Une perspective fantaisiste

Même si l’Afrique a connu une introduction en bourse d’un milliard de dollars pour une entreprise de commerce électronique et que la pénétration des smartphones augmente, la réalité est que les achats en ligne restent une perspective fantaisiste pour la plupart des Africains ordinaires.

Voici quelques conseils pour réussir dans ce secteur :

Même Jumia, qui était soutenue par Goldman Sachs et MasterCard, et qui était autrefois évalué à plus de 4 milliards de dollars, a été anéanti par la réalité des marchés prometteurs, mais difficiles et sous-développés à travers le continent.

L’impact du coronavirus

Le confinement a contraint les Africains à rester chez eux afin de limiter la propagation du virus. Ces restrictions ont ainsi obligé les gens à se tourner vers les achats en ligne par souci de sécurité. Une grande partie de la réorientation de la demande est d’ailleurs due à ces restrictions qui ont contraint les magasins de détail physiques à fermer leur porte.

Ces effets induits par le coronavirus ont déjà un impact positif sur les acteurs du commerce électronique en Afrique. Les entreprises ont vu leurs ventes augmenter durant cette période.

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