L’année dernière, lorsque les dirigeants de Microsoft faisaient leur contrôle avant de débourser 7,5 milliards de dollars pour GitHub, le marché des ingénieurs en logiciel, ils pourraient peut-être été surpris par un point de données inattendu. En effet, le Nigéria avait la quatrième plus forte croissance de développeurs sur la plateforme l’année dernière.
Cette idée et cette poussée renouvelée en faveur de davantage de partenariats internationaux auraient encouragé la plus grande société technologique au monde sous la direction de Satya Nadella, à se tourner vers l’Afrique.
L’Afrique, une destination pour dénicher de nouveaux talents
Microsoft s’est à présent entièrement tourné vers les talents en génie logiciel en Afrique et consacrera plus de 100 millions de dollars à une initiative de centre de développement logiciel. Les premiers centres de développement de Microsoft en Afrique ouvriront cette année à Nairobi, au Kenya, et à Lagos, au Nigéria.
Ci-dessous les détails de cette nouvelle en anglais :
Ils emploieront 100 développeurs à temps plein qui travailleront sur l’intelligence artificielle, à l’apprentissage automatique et à l’innovation en réalité mixte. Dans le cadre de cette initiative, Microsoft envisage de porter son nombre de développeurs locaux à 500 d’ici 2023.
Développer des centres d’innovation
Les centres de développement sont la dernière initiative des entreprises technologiques mondiales cherchant à élargir leur empreinte africaine. Microsoft a lui-même lancé deux centres de données en Afrique du Sud cette année, tandis qu’Amazon Web Services, leader mondial du cloud computing, ouvrira son premier centre de données en Afrique en 2020.
Huawei, le géant chinois des télécommunications, a également annoncé des plans pour deux centres de données sur le continent. Alors que les centres de développement de Microsoft vont faire leurs débuts au Kenya et au Nigéria, l’Afrique du Sud est déjà devenue la principale plaque tournante du continent pour les entreprises technologiques mondiales.