Plus de 450 experts de l’industrie représentant 270 entreprises se sont réunis à Addis-Abeba la semaine dernière pour le Sommet de l’innovation. Des changements majeurs ont eu lieu sur le continent ces dernières années. L’Afrique se tourne de plus en plus vers les technologies innovantes pour stimuler son développement. D’ailleurs, voici les principales conclusions sur l’infrastructure numérique, les services et les écosystèmes d’innovation en Afrique.

Les TIC en Afrique

Depuis plus de trois décennies, la maturité des technologies de l’information et de la communication est devenue un moteur essentiel de la compétitivité aux niveaux de l’entreprise, de l’industrie, aux niveaux national et international. De nombreux pays africains sont de plus en plus conscients du potentiel du digital pour la croissance. D’ailleurs, ce domaine constitue un véritable moteur de croissance pour la plupart de ces pays. L’Afrique est considérée comme le marché des télécommunications à la croissance la plus rapide au monde.

Ci-dessous une vidéo détaillant ces faits :

EXC (Ethiopia Commodity Exchange) en est un exemple concret. Par ailleurs, 1 Go de données en Afrique coûte 8,76 % du revenu moyen au citoyen moyen, contre 1,54 % en Asie. Ainsi, la CEA a mis en place un centre d’excellence pour l’identité, le commerce et l’économique numérique.

Infrastructure et services numériques

ZTE a présenté un cadre arithmétique pour expliquer la transformation et l’optimisation de l’infrastructure numérique telle que la 5G. Cela comprend la soustraction de l’architecture via le noyau commun, regroupement des ressources, simplification du protocole, l’ajout de l’intelligence artificielle et bien d’autres technologies.

L’écosystème 5G ne consiste pas seulement en un monde connecté, mais aussi en un monde intelligent. Le trafic de données devrait être multiplié par huit entre 2018 et 2023, le nombre d’appareils connectés passant de 17,5 milliards en 2017 à 31,4 milliards en 2023. Ericsson prévoit un milliard d’abonnements à la 5G en 2023. L’adoption des TIC fixes et mobiles doit être encouragées dans tous les secteurs vitaux de l’économie.

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