Des individus ont récemment publié sur internet une vidéo accusant Aliou Diallo, le président-d’honneur de l’ADP-Maliba, d’avoir motivé l’embargo sur son pays et financé la révolte populaire de juin 2020. Son parti s’est insurgé contre ces allégations infondées et a rappelé l’engagement infaillible de son leader pour le Mali. Il a aussi réitéré son soutien à la transition, après la levée des sanctions de la CEDEAO.
Après la fameuse affaire de blanchiment d’argent, qui s’est révélée être une grosse ficelle politique, Aliou Diallo fait est à nouveau victime d’accusations. Deux plus précisément. En effet, dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, des individus accusent l’homme d’affaires d’avoir été le principal instigateur des sanctions de la CEDEAO contre le Mali. Mais également d’avoir financé la révolte populaire d’août 2020 contre le régime d’Ibrahim Boubacar Keita (IBK).
Un pur mensonge pour son parti
Lors d’un point de presse organisé le mercredi 6 juillet dernier, l’Alliance Démocratique pour la Paix (ADP-Maliba) a apporté un démenti formel à ces accusations qui tendent à jeter le discrédit sur son champion. Selon Me Abdoulaye Sidibé, secrétaire général du parti, il s’agit là d’un « pur mensonge qui n’a pas de qualification ». Il a rappelé la probité de l’entrepreneur, qui fait sans cesse l’objet d’attaques, mais a toujours fini par être blanchi. Pour ses partisans, cette « fausse vidéo » ignore tout de son engagement en faveur de la résolution de la crise au Mali. Ils invoquent ses rencontres avec l’émissaire de la CEDEAO Good Luck Jonathan et ses tribunes hebdomadaires à destination de ses compatriotes.
Un patriote et un philanthrope de longue date
A l’ADP-Maliba, l’on se demande aussi comment un simple homme d’affaires, qui n’est pas un chef d’Etat ni de gouvernement, peut imposer ses volontés aux dirigeants ouest-africains. D’ailleurs, ne serait-ce pas du cynisme que de vouloir le malheur de ceux qu’on aide au quotidien ? En effet, la Fondation Maliba d’Aliou Diallo travaille à l’amélioration des conditions de vie des Maliens depuis plusieurs années. Cette organisation construit et réhabilite des infrastructures (écoles, hôpitaux, etc.), installe des forages d’eau ainsi que des moulins, forme les femmes à la création d’activités économiques ou encore distribue des vivres aux plus démunis.
Selon le parti de la balance, un homme ne pourrait pas faire tout ceci et venir ensuite manigancer pour faire souffrir ce même peuple. Il n’y aurait aucune logique. Aussi, étant lui-même homme d’affaires, cet embargo ne l’arrangeait absolument pas. D’ailleurs pendant cette période, confie Me Sidibé, les marchandises du PDG d’Hydroma ont été bloquées au port. « Et pourtant il a engagé des travailleurs qui doivent être payés à la fin de chaque mois », a précise-t-il.
Aliou Diallo occupé à chercher des solutions concrètes pour son pays
S’agissant de la prétendue implication d’Aliou Diallo dans les manifestions contre le pouvoir d’Ibrahim Boubacar Keita, le SG dit s’étonner d’une telle accusation quand on connait les leaders et mouvements à l’origine de ce sursaut populaire. À ADP-Maliba, on parle même de mépris pour un peuple aussi mûr que celui du Mali. Ce peuple qui s’est réveillé un matin et qui a consciencieusement mis un terme à son calvaire.
Pour beaucoup, cette accusation farfelue reflète le désarroi des adversaires politiques face à la popularité d’Aliou Diallo. On voudrait salir l’image de l’entrepreneur pour retourner la population contre lui, alors que certains sondages le donnent favori de la prochaine présidentielle prévue en février 2024. Pour l’heure, l’ex député de Kayes n’a pas encore répondu à ces attaques. Il continue de rechercher des solutions pour la renaissance de son Mali natal.