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Reconstruire les économies africaines, meilleures et plus fortes qu’avant

Source : Pixabay. L'économie africaine après la pandémie.

La pandémie du COVID-19 a bouleversé l’ordre économique mondial tel que nous le connaissons et pourrait être le défi le plus grave auquel les dirigeants africains ont été confrontés depuis l’indépendance.

L’Afrique, comme d’autres régions, est sous le choc des conséquences économiques et sociales de la pandémie. Le ralentissement économique mondial mine tous les secteurs de l’économie africaine. La croissance devrait devenir négative pour la première fois en près de 50 ans, menaçant les gains de développement durement acquis des décennies passées. 43 millions d’Africains supplémentaires pourraient être poussés dans la pauvreté.

L’Afrique a bien anticipé la situation

La bonne nouvelle est que les pays africains ont déjà pris une série d’actions audacieuses, allant d’interventions de santé publique ambitieuses pour aplatir la courbe, à l’expansion des filets de sécurité sociale, en passant par des interventions monétaires et fiscales à une échelle sans précédent.

Ci-dessous l’impact de cette pandémie sur l’économie africaine :

La Banque a réagi rapidement en avril 2020 en lançant un mécanisme de réponse rapide COVID-19 de 10 milliards de dollars, qui fournit des liquidités par le biais d’un soutien budgétaire en réponse à la crise afin d’aider les gouvernements africains à mettre en œuvre leurs plans pour contrôler et atténuer le virus et ses impacts. Le mois précédent, la Banque a également lancé une obligation sociale record de 3 milliards de dollars « Fight COVID-19 » sur le marché mondial, la plus grande obligation sociale jamais libellée en dollars américains.

Des financements énormes

La Banque continuera de tirer parti de sa situation financière, de sa notation triple A et de son pouvoir de mobilisation pour mobiliser les fonds dont l’Afrique a besoin pour reconstruire mieux et plus fort.

Chaque année, l’Africa Investment Forum (AIF) rassemble des institutions de financement du développement, des banques commerciales, des fonds souverains, des fonds de pension, des investisseurs privés, des promoteurs de projets et des décideurs pour relier les opportunités d’investissement de l’Afrique aux sources de capitaux. L’édition de l’année dernière de l’AIF a développé un portefeuille de 230 projets évalués à 208 milliards de dollars.

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