« L’union nationale est la seule solution pour relever les défis auxquels le Mali est confronté », a martelé Aliou Diallo, à l’occasion d’un discours de fin d’année court mais suffisamment riche pour cerner le début d’une stratégie électorale. Un discours rassembleur au cours duquel le 3e homme du dernier scrutin présidentiel a assuré que « seule l’union nationale fera la force du Mali de demain ».

Alors qu’un sondage paru au mois de novembre le plaçait Aliou Diallo au second tour de la présidentielle malienne de 2022, l’entrepreneur reconverti en politique soigne son statut de présidentiable et se positionne comme l’homme du consensus et du rassemblement.

Après avoir rappelé que l’année 2020 avait été « difficile » pour l’ensemble des Maliens, et notamment marquée par « l’insécurité persistante dans le pays », la lutte contre le coronavirus, l’ouverture d’une transition, et « la disparition de son frère Soumaïla Cissé », Aliou Diallo a insisté pour que 2021 soit une année de renouveau au service des Maliennes et des Maliens.

« Ce nouveau Mali est possible, il est à portée de main, mais il dépend de notre capacité à nous unir », a affirmé Aliou Diallo en réitérant les priorités politiques qu’il défend depuis la campagne présidentielle de 2018 et qui font sa force : le développement économique par le secteur privé, les investissements d’infrastructures et la reconstruction d’un service public efficace pour tous les Maliens.

Dans un cadre riche en symboles positifs et rassembleurs comme des arbres et une porte (une image des perspectives et des potentialités du pays) en arrière-plan, Aliou Diallo a assuré que « la recherche de l’unité nationale a été sa seule boussole » depuis son entrée en politique en 2018, et que l’ensemble des citoyens avaient un rôle à jouer dans les mois à venir.

« Le Mali est engagé dans un nouveau tournant majeur de son histoire. Celui-ci est ponctué d’incertitudes et de doutes, mais il porte également beaucoup d’espoirs. J’espère que cette transition réussira les grandes réformes attendues en matière électorale, institutionnelle et politique pour corriger toutes les tares de notre démocratie », a-t-il indiqué.

Selon lui, « l’année 2021 doit être l’année de la mobilisation générale, de l’engagement et de la vigilance au service exclusif du Mali » à condition que les forces de transition poursuivent leur travail en vue de « l’apaisement du climat social et politique pour que toutes les énergies se concentrent sur la lutte contre l’insécurité et la préparation d’élections libres, transparentes et crédibles ».