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Un sommet sur l’investissement peut-il sauver la politique africaine de Trump ?

Source : Pixabay. Les investissements américains en Afrique.

Il y a 14 mois, John Bolton, alors conseiller à la sécurité nationale, a déployé la politique de Trump en Afrique. De l’avis de Bolton, qui guide toujours l’approche de l’administration à l’égard de la région, la priorité absolue des États-Unis en Afrique est la concurrence des grandes puissances.

Comme il l’a dit, la Chine et la Russie se développent de plus en plus en Afrique et font des investissements importants afin d’obtenir un avantage concurrentiel sur les Américains. Pour répondre à cette concurrence commerciale apparemment survoltée pour le marché africain, Bolton a annoncé projet Prosper Africa, dont l’objectif est de soutenir les investissements américains sur le continent, de développer la classe moyenne africaine et d’améliorer le climat des affaires dans la région.

Comment Trump peut plaider pour que les entreprises américaines rivalisent dans ce secteur ?

Prosper Africa a mis du temps à se matérialiser. Pour la grande communauté des affaires américaine, cette initiative est essentiellement une page Web statique hébergée sur le site du Département du commerce.

Voici la présentation de cette initiative en anglais :

L’engagement de haut niveau en Afrique par l’administration Trump, qui est essentiel à la promotion des intérêts commerciaux, est pratiquement inexistant. La dernière visite de fond en Afrique d’un membre actuel du cabinet Trump a été l’arrêt de deux jours de Wilbur Ross au Ghana en juillet 2018.

Les détails de cette initiative

En juin 2019, lors du sommet commercial États-Unis et Afrique à Maputo, au Mozambique, auquel ont participé plus de 1 000 chefs d’entreprise américains et africains, le responsable de l’USAID, Mark Green, a présenté une vision convaincante pour Prosper Africa.

Des équipes de négociateurs seraient établies dans les ambassades américaines pour faciliter les investissements et l’accès aux marchés. Un quatrième pôle de commerce et d’investissement serait installé en Afrique du Nord. Le personnel américain faciliterait les transactions en fournissant des financements mixtes, des garanties de prêt et des informations sur le marché aux investissements sans risque.

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