L’Afrique accueille plus de réfugiés que n’importe quel autre continent du monde. Les demandes d’asile seraient particulièrement difficiles en Europe. Les tentatives visant à négocier une répartition mathématique des réfugiés ont échoué. Le sommet de l’UE sur l’immigration prévu cette semaine semble ne pas aboutir à des solutions efficaces.

La seule chose sur laquelle les gouvernements européens ont pu se mettre d’accord est la création de partenariats avec les pays africains. Ces accords mettent l’accent sur le renforcement des frontières, la réduction du nombre de migrants et les mesures pour faire revenir ces derniers dans leur pays.

L’Afrique accueille un grand nombre de réfugiés

L’Afrique reste aujourd’hui la destination des réfugiés. Prenons par exemple trois pays de l’Afrique de l’Est : l’Ouganda, le Kenya et l’Éthiopie. Leur PIB moyen par habitant est environ 20 fois inférieur à celui de l’Europe. Et pourtant, ils accueillent au total près de 2,8 millions de réfugiés. L’Ouganda a été largement salué comme l’un des pays d’accueil des réfugiés…

Ci-dessous une vidéo montrant des réfugiés soudanais en Ouganda :

L’Ouganda permet aux réfugiés de travailler et de circuler librement dans le pays. Il a reconnu depuis son indépendance que permettre aux réfugiés de cultiver offrait un moyen de soutenir le développement national. Désormais, les réfugiés peuvent créer leur entreprise. Même si le nombre de réfugiés en Ouganda a atteint 1,4 million au cours des récents conflits soudanais, le gouvernement est resté fermement attaché à cette approche.

Le soutien de l’Afrique aux réfugiés

Pour permettre un développement économique, les communautés dans lesquelles les réfugiés s’installent ont besoin de les soutenir. Cela devient possible s’ils partagent les avantages. Partout en Afrique, les agences de développement prônent l’idée que des politiques efficaces en matière de réfugiés devraient également encourager les communautés d’accueil.

En Europe, les pays d’accueil devraient aussi bénéficier d’un soutien supplémentaire pour les services publics et les emplois afin de pouvoir croire que la présence de réfugiés serait un avantage.

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