Le nouveau président de l’Union africaine, Paul Kagamé, a débuté son mandat en participant à un forum sur les entreprises et l’investissement. Il y a notamment plaidé pour une participation active du secteur privé dans le processus de gouvernance en Afrique.

Les gouvernements doivent s’appuyer sur le secteur privé

Dans ses remarques, Kagamé a soutenu que les gouvernements africains doivent rapidement se rendre compte qu’ils ne peuvent pas servir leurs citoyens sans la participation du secteur privée. « Nous avons besoin d’un soutien actif du secteur privé », a-t-il déclaré. Alors qu’un certain nombre de dirigeants africains sont rentrés chez eux après le sommet qui s’est achevé lundi, Kagamé a été rejoint par son homologue nigérien Mohammadou Issoufou, l’Ougandais, Yoweri Museveni et le Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn. Etaient également présents, le chef de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (UNECA), Veronica Songwe, l’ancienne ministre des Finances nigériane Ngozi Okonjo-Iweala ainsi que des membres de l’US Milenium Challenge Corporation et du Corporate Council for Africa.

Les pays membres de l’UNECA/Source : Wikimedia Commons/Alinor

Kagamé loue l’exemple du Rwanda

Le forum était organisé sous le parrainage de l’UNECA et avait pour thème : « Transformer : le sommet des affaires et de l’investissement en Afrique ». Durant l’une de ses interventions, Kagamé a cité l’exemple du Rwanda qui s’était associé et a continué à s’associer à des sociétés privées pour aider le pays dans la prestation de services, en particulier dans le domaine de la santé. « Cela ne signifie pas que nous devrions privatiser nos systèmes de santé, mais plutôt trouver des moyens d’améliorer la qualité et l’accès aux soins de santé », a-t-il déclaré.

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