L’aéroport international Jomo Kenyatta (JKIA) du Kenya a obtenu le statut de catégorie 1, ce qui permet de proposer des vols directs entre le Kenya et les États-Unis. Cette nouvelle met fin à la longue recherche de connexions express entre les deux pays.

Une très bonne nouvelle pour l’économie et le tourisme
Différents responsables des pays d’Afrique de l’Est et des compagnies aériennes opérant dans la région ont accueilli favorablement l’existence de cette nouvelle ligne directe. Ils ont affirmé qu’elle permettra d’améliorer les secteurs du commerce et du tourisme, mais surtout la satisfaction des clients. La Federal Aviaton Administration (FAA) des États-Unis a décidé d’accorder à Nairobi le statut le plus élevé après avoir effectué une série d’audits d’évaluation dans le pays. « Pour nous, obtenir le statut de catégorie 1 est une étape importante dans la croissance et le développement de l’aviation civile au Kenya, en Afrique de l’Est et dans le reste du monde », a déclaré le ministre kenyan des Transports, James Macharia. « L’octroi de ce statut signifie que les compagnies aériennes, tant au Kenya qu’aux États-Unis, qui souhaitent depuis longtemps opérer directement depuis ou vers les États-Unis, seront désormais autorisées à poursuivre leurs opérations », a-t-il ajouté.

L’Afrique de l’Est tout entière en tirera profit
Jusqu’à présent, en Afrique, seuls le Maroc, le Cap-Vert, le Sénégal, le Ghana, le Nigéria, l’Éthiopie et l’Afrique du Sud ont eu des vols directs vers les États-Unis. Aujourd’hui, le Kenya fait partie de cette liste. Pour atteindre et maintenir la meilleure note, un pays doit démontrer sa conformité aux normes de sécurité telles qu’exiger par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI). C’est cette agence spécialisée dans l’aviation des Nations Unies qui établit les normes internationales et les pratiques recommandées pour l’exploitation et la maintenance des aéronefs. Il est important de noter que les vols directs vers les États-Unis réduiront considérablement le temps nécessaire pour transporter des marchandises entre les États-Unis et l’Afrique de l’Est, de sept à un jour seulement.