La technologie et l’enseignement japonais ouvrent la voie de l’autosuffisance dans le secteur agricole en Afrique.
Une présence japonaise qui remonte à plus d’un demi-siècle
L’assistance du Japon pour les pays africains remonte aux années 1950 et s’est intensifiée depuis la création de la TICAD, il y a 24 ans. La Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique vise à améliorer le développement à travers le continent. Le modèle de la coopération japonaise en Afrique est très important. Il est presque unique au monde et met l’accent sur le partage de la technologie, l‘enseignement et du soutien. L’objectif est de fournir non seulement de la performance, mais aussi l’autonomie à long terme. Le meilleur exemple est le plan visant à améliorer la productivité du riz. Le projet est mis en œuvre sous la direction de la JICA, l’Agence japonaise de coopération internationale.
Le Japon aide dans presque tous les domaines
Dans le quartier de Podor, au Sénégal, 600 agriculteurs travaillent sur 700 hectares. Avec l’aide d’experts japonais, ils ont complètement réhabilité les ouvrages d’irrigation et affiné leurs techniques de culture pour les rendre plus efficaces. « Nous avons été formés et nous sommes désormais en mesure de faire les réparations sur les canaux nous-mêmes », explique Mamadou Oumar Dia, président d’organisation Diatar 2 Farmers. « Notre production de riz augmente et nous sommes en mesure de faire des récoltes deux fois par an, ce qui était très difficile à imaginer avant l’intervention des Japonais. » Amadou Tidiane Mbaye, ingénieur agronome, est également impressionné par les progrès. « L’idée est de pouvoir transmettre des techniques sur le long terme. Nous ne parlons pas de techniques très compliquées, mais quelque chose de plus simple, adapté à leurs compétences, et qui peut durer. »
Grâce à la vidéo suivante, vous aurez une idée plus claire de l’aide japonaise en Afrique.
La philosophie de la coopération japonaise en Afrique est de partager avec la population locale et de répondre aux besoins spécifiques de chaque région. « C’est un processus à double sens qui implique toujours le dialogue », explique Kaori Tanaka, responsable des opérations de terrain de la JICA au Sénégal. « Nous ne présentons pas notre technologie en vue d’affirmer notre présence. Nous recueillons beaucoup de conseils sur le terrain pour adapter la technologie que nous utilisons. »