Hazakati za Lucy est une série d’animation qui explore la vie d’une jeune fille tanzanienne. L’histoire raconte les différents défis auxquels elle fait face en grandissant et comment elle parvient à les affronter. Dans un épisode où Luc est enceinte, l’histoire examine comment les garçons et les hommes peuvent soutenir les adolescentes qui sont dans la même situation. Il est important de noter que la série sera diffusée en ligne et à la télévision et sera disponible en version imprimée sous forme de bande dessinée, mais aussi dans une application mobile.

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Une histoire basée sur la vie réelle des jeunes tanzaniens

Harakati za Lucy a été créée par l’ONG TAI Tanzania, qui est dirigée par des jeunes. Le producteur de cette série d’animation, Gwamaka Mwabuka, a déclaré que Harakati za Lucy aborde divers sujets liés au sexe, y compris le mariage précoce. Le contenu est construit à partir de discussions avec des jeunes sur des situations de la vie réelle. Le programme a récemment obtenu une subvention de 6 000 dollars américains par le biais de l’Amua Accelerator, un programme qui soutient des solutions autour de la santé sexuelle et reproductive (SRH). Le programme est également soutenu par le Fonds des Nations Unies pour population (FNUAP). Amua offre aux créateurs du programme une formation de six mois, un financement de démarrage et un perfectionnement des compétences.

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Un soutien à long terme de la FNUAP

Des groupes similaires dans le pays ont mis au point des solutions artistiques qui traitent de la planification familiale, de la santé maternelle et d’autres questions de développement de la population. « Cela va aider les jeunes, mais ça va aussi aider à améliorer l’accès à la santé sexuelle et reproductive, mais aussi remédier à certains des goulots d’étranglement qui affectent la fourniture d’informations, d’éducation et de services de santé reproductive », a déclaré Felister Bwana, un spécialiste du programme dans les systèmes de santé à la FNUAP. Environ 19 % de la population tanzanienne a entre 15 et 24 ans et l’UNFPA a déclaré que l’incapacité à investir dans la population jeune pourrait avoir une incidence sur les planifications en matière de santé et de développement.